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Zéro reste à charge en audioprothèse, dentaire et optique : le débat est lancé !

29.01.2018
  • Femme accède aux soins dentaires grâce au zéro reste à charge

Mardi 23 janvier, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, a ouvert officiellement la discussion autour du zéro reste à charge en audioprothèse, dentaire et optique. Elle a donné quatre mois de concertation aux acteurs concernés pour trouver des solutions convenant au plus grand nombre.

 

Puisque ce principe était une promesse de campagne phare d’Emmanuel Macron, la ministre souhaite une application généralisée avant la fin du quinquennat en 2022.

 

Dentistes, opticiens, audioprothésistes, assureurs, l’Assurance maladie, associations de patients, la Haute autorité de santé (HAS), le Comité économique des produits de santé (CEPS), le ministère de l’Economie, les acteurs impliqués sont extrêmement nombreux - ce qui donne lieu à une concertation assez compliquée.

 

Un panier de soins « standard » 

 

Le principal sujet de discussion : la définition d’un panier de soins «standard» pour les lunettes et les prothèses dentaires et auditives, qui sont actuellement mal pris en charge par la Sécurité sociale. En 2016, 18,3 milliards d’euros ont été dépensés dans ces secteurs en France - dont 3 milliards de la poche des patients. L’objectif est donc que le patient n’ait aucun reste à charge pour ces soins, en étant entièrement remboursé par la Sécurité sociale et les complémentaires santé. 

 

«La démarche est d’abord d’identifier (...) les soins absolument nécessaires pour tous les Français», pour ensuite élaborer un «panier de soins» qui ne soit «pas quelque chose de bas de gamme», explique Mme Buzyn.

 

Début juin les annonces devraient arriver petit à petit. «Nous souhaitons clore cette concertation au mois de mai, de façon à pouvoir annoncer aux Français dans quels délais ils pourront accéder à un panier de soins de qualité pris en charge à 100%», a expliqué la Ministre.

 

Comment y arriver ?

 

Certains proposent que les tarifs pratiqués par les professionnels du secteur soient revus à la baisse. D’autres demandent un meilleur remboursement par la Sécurité sociale ou des gestes de l’État sur la TVA. Il y a beaucoup de pistes à poursuivre. On se donne rendez-vous en juin pour découvrir comment les acteurs résoudront ce casse-tête.

 

Il faut savoir que la mise en place du zéro reste à charge se traduirait par une hausse des remboursements pour les mutuelles. Il y a donc un risque que les tarifs de celles-ci augmentent à leur tour; d’où l’importance de faire jouer la concurrence pour maitriser les tarifs du marché. Gardez un oeil sur le prix de votre mutuelle santé - si jamais vous souhaitez changer d’assureur et trouver un contrat mieux adapté et pour moins cher, contactez-nous.